Dans la première partie (lire notre 1er article), nous avons planté le décor. Mais nous, notre ambition en tant qu’acteur de ce marché, est de nous consacrer au métier de la maintenance.
En effet de par notre histoire nous avons pu constater un certain nombre de manques et de problèmes pour supporter les techniciens et compagnons dans leurs activités de maintenance. D’une manière générale, c’est un domaine qui a toujours été le parent pauvre de l’informatisation. Et si des efforts ont été faits ces derniers temps c’est plus dans une optique de gestion que de support opérationnel, et comme on le verra plus tard les deux besoins sont loin d’être antinomiques, au contraire même. Ainsi pour ne citer que quelques-uns des manques, on peut déplorer :
- La disponibilité et qualité de l’information au bon endroit au bon moment
- La remontée effective du terrain concernant les incidents et le déroulé des missions
- Un taux d’accidentologie très supérieur dans ces métiers
- Le passage de consignes d’une équipe à l’autre, les interventions délicates en astreinte,
- L’isolement du technicien face à des situations parfois complexes ou non prévues.
C’est donc naturellement que nous avons mûri cette vision des besoins du technicien de Maintenance du futur. Ils tournent autour de la gestion des données et des processus, de la collaboration, de la mobilité et ergonomie des pratiques, tout en garantissant sécurité et efficacité.
Bien sur tous ces points ne concernent pas que la maintenance et on peut aisément projeter ces problématiques sur d’autres métiers comme ceux de la production ou de la logistique par exemple ; néanmoins la maintenance et l’exploitation (son pendant) resteront le cœur de notre préoccupation.
Comme vu plus haut, il y a deux moteurs majeurs à la transformation numérique, qui vont de pair d’ailleurs:
- La croissance : 55% des investissements industriels mondiaux d’ici à 2022 (493 M$).
Les métiers de la maintenance participent à la croissance de leur entreprise en s’attachant à l’amélioration de la qualité de bout en bout, avec le concept de la continuité numérique. Mais aussi ils deviennent un élément essentiel dans les nouveaux services par exemple ceux liés :
- au paiement à l’usage avec des garanties de disponibilité,
- à l’exploitation des données terrain récoltées. Pour la qualité du produit, de son usage, etc.
- La compétitivité : 45% des investissements industriels mondiaux d’ici à 2022 (421 M$)
Quelques enjeux majeurs directement liés sont :
- Réduction des coûts/ de la pénibilité : robotisation, dématérialisation
- Fiabilisation des installations : prédictif, machine learning
- Agilité des opérations : pilotage collaboratif, disponibilité de l’information en mobilité
- Accélération du « learning » : réalité augmentée, digitalisation des standards de production, anti-erreur, capitalisation du savoir faire
- Réduction du nombre d’étape de process : impression 3D, nouveaux procédés.
Nous proposons dans cette série d’articles d’éclairer à chaque fois un enjeu de la transformation numérique des métiers de la maintenance.
Dans les deux prochains articles que nous publierons, nous mettrons en lumière 2 thèmes de la compétitivité : Fiabilisation des installations et Dématérialisation
Recent comments
Laissez un commentaire
Aucun commentaire n'a été posté pour le moment.