Nous proposons dans cette série d’articles d’éclairer à chaque fois un enjeu de la transformation numérique des métiers de la maintenance.
Dans le prochain article que nous publierons, nous mettrons en lumière le thème de la Dématérialisation
Dans le cadre de notre série d’articles nous essayons d’éclairer un aspect de la maintenance 4.0.
Nous vous invitions à consulter les différents articles de la série."BIM et Usine du Futur : une réalité d’aujourd’hui" et "MAINTENANCE 4.0 : Notre Vision – Ses Enjeux
Anticiper les pannes grâce à l’agrégation et l’analyse des données de production. C’est la promesse de la maintenance prédictive. Près de 50 % des 220 industriels interrogés par "L’Usine Nouvelle" et KPMG disent déjà la mettre en place. La maintenance préventive, qui consiste à élaborer un calendrier des révisions, reste toutefois la forme de maintenance la plus plébiscitée (par 91 % des répondants). L’adoption du prédictif est plus lente, car elle requiert des compétences en numérique, notamment des spécialistes de la donnée. C’est d’ailleurs le principal frein cité par les décideurs. Ce type de méthode nécessite aussi l’implication des techniciens pour identifier les données pertinentes. Un enjeu que semblent avoir pris en compte les entreprises interrogées. Car elles sont 83 % à affirmer que leurs techniciens de maintenance sont décisionnaires ou donnent au moins leur avis sur la digitalisation.
Cette étude montre logiquement à quel point la disponibilité des équipements est essentielle pour les industriels. Mais plus intéressant est de voir que les deux tiers des entreprises (65 %) estiment qu’il s’agit d’une priorité pour améliorer leur performance. Et donc elles sont convaincues qu’elles ont beaucoup à gagner sur ce poste, devant la réduction des coûts et l’amélioration de la qualité.
Parmi les différents outils de l’industrie du futur, ceux relatifs à la maintenance ont une place de choix. Ainsi, 83 % des sondés disent avoir déployé ou être en train de déployer une solution de gestion de maintenance assistée par ordinateur (GMAO), 78 % un outil de télémaintenance, 60 % de maintenance prédictive, bien devant la réalité virtuelle et augmentée (30 %) et l’impression 3D (34 %). Sans surprise, les grands groupes adoptent plus rapidement ces différents outils, contrairement aux petites structures, plus frileuses. D’autant que le retour sur investissement peut être relativement long, trois à cinq ans selon 32 % des répondants.
On peut en tirer plusieurs enseignements :
Nous reviendrons plus tard sur les enjeux et apports de l’IA et du Big Data pour la mise en place d’une vraie démarche de maintenance prédictive.
Nous proposons dans cette série d’articles d’éclairer à chaque fois un enjeu de la transformation numérique des métiers de la maintenance.
Dans le prochain article que nous publierons, nous mettrons en lumière le thème de la Dématérialisation
Le BIM permet de créer une maquette numérique 3D intelligente qui concentre l’ensemble de l’information technique d’un ouvrage, modélise le bâtiment dans son intégralité et détaille chaque structure. Selon un sondage récent de BIM & BTP, « 82% des personnes pensent que le BIM est l’avenir des projets de construction ».
Le développement du numérique et des logiciels métier dans la gestion et la maintenance des équipements et/ou des bâtiments vous permettent aujourd’hui d’améliorer vos pratiques et vos performances au quotidien, grâce à des outils de contrôle et d’intervention numériques.
Pour regagner en efficacité et en compétitivité, il existe plusieurs leviers sur lesquels les structures d’études peuvent agir. L’optimisation des processus et des méthodes de travail (qui se préfigurent avec l’arrivée progressive des méthodes BIM) vont permettre aux professionnels de réaliser des projets plus rentables, s’ils anticipent leur transition dès maintenant.
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